les 7 nouvelles merveilles du monde

Agressés dès notre arrivée au Chili!!!

Jeudi 30 décembre 2009 vol vers Santiago, Chili

Levé matinal vers 6 heures du matin on prend un combi pour l'aéroport vers 7 heures non loin de la place de la Cathédrale.

 On effectue le vol de La Paz vers Snatiago du Chili avec la compagnie Lan Chile, qui est assez décevante. On fait d'abord un vol de 40 minutes jusqu'à Iquique, où on fait une escale. On nous offre juste un bonbon alors qu'on croyait avoir droit au petit-déjeuner.

On repart à bord du même avion , direction Santiago. On survole la cordillère et de magnifiques volcans enneigés.

Le vol dure plus de deux heures, et là encore nous n'aurons pas le droit à un déjeuner, à peine des petits gâteaux et une boisson. On arrive donc au chili morts de faim vers 15 heures.

 

Jeudi 30 décembre 2009 : Attaqués dès notre arrivée au Chili, censé être le pays le plus sûr d'Amérique du Sud.

De Santiago à Valparaiso :

Arrivés à l'aéroport de Santiago vers 15 heures, nous récupérons nos bagages et comme d'habitude nous rangeons nos petits sacs dans les grands par sécurité puis nous sortons de l'Aéroport. On cherche alors les bus pour Valparaiso qui se trouve au Nord à 2 heures de Santiago. Lan propose un bus privé mais le tarif est très cher donc on  prend finalement un bus local jusqu'au terminal du centre de Santiago d'où partent des bus vers Valparaiso.

Au terminal de bus de Santiago, il y a une foule de monde : beaucoup de gens veulent aller vers le Nord et notamment sur Valparaiso pour y passer la Saint Sylvestre. Les bus sont tous pleins mais heureusement il y en a un qui part tous  ¼ d'heures. Le temps de faire la queue pour acheter nos billets,  nous laissons filer les deux premiers bus qui sont pleins, et partons finalement avec celui de 16h55. Le trajet de Santiago à Valparaiso nous coute 3100 pesos par personne. Après avoir acheté les billets, le bus arrive. Carole dépose nos bagages en soute pendant que Nuno court acheter des sandwichs pour le trajet. Le bus part dans deux minutes et on a trop faim vu qu'on n'a rien eu dans l'avion ! On se rend tout de suite compte de la différence de prix du Chili  par rapport au Pérou et à la Bolivie qui étaient des pays très bons marchés. Le Chili est avec le Brésil le pays le plus cher d'Amérique du Sud, beaucoup de produits ont des prix similaires à ceux que l'on connait en Europe.

Arrivée sur Valparaiso :

Au bout d'une heure trente de trajet on arrive au terminal de Valparaiso, avant de descendre du car on demande au chauffeur comment aller jusqu'au Cerro Cordillera où doit nous héberger Rodrigo Gonzalez un Couchsurfeur, il nous indique alors quel bus prendre. Nous montons alors dans ce bus après confirmer avec le chauffeur  qu'il passe bien par la calle Marambio où nous devons nous rendre.

En cours de route, de nouveaux passagers montent à chaque arrêt, et à un moment le chauffeur parle avec un nouvel arrivant qu'il a l'air de connaître en nous montrant. Nuno se demande ce qu'il se passe donc il va voir le chauffeur qui lui explique que ce passager doit descendre au même endroit que nous et donc qu'il nous guidera jusqu'à la rue qu'on cherche. Après avoir traversé tout Valparaiso, nous arrivons enfin au Cerro Cordillera sur les cimes de la ville. Plus on monte et moins on se sent en sécurité, les maisons sont de plus en plus délabrées et on traverse pas mal de bidons-villes. Soudain, le bus s'arrête et le chauffeur nous fait signe que c'est notre arrêt. On suit donc le type qui doit nous conduire mais on ne sent pas trop le quartier, et Nuno avant même de descendre du bus repère un groupe de 3 jeunes contre un mur de l'autre côté de la route. Le bus repart et bizarrement le type qui devait nous montrer la rue où nous devons aller nous abandonne dès la descente du bus, il nous dit que lui part tout droit et que notre rue se trouve vers la gauche, justement là où e trouvent les types étranges…

 

On se méfie, on regarde autour de nous mais il n'y a personne à part un jeune et son père à qui on demande notre direction mais ils ne nous répondent même pas et partent rapidement, même les locaux ne semblent pas s'attarder par ici. Bon, on avance malgré nous avec nos gras sacs sur le dos, on passe devant les 3 jeunes qui nous observent de la tête au pied. On se regarde tous les deux, on se dit qu'on ne le sent pas mais on n'a pas d'autre choix donc on avance… et là comme par hasard les types commencent à nous suivre. On change de trottoir et on fait mine de refaire nos lacets pour les laisser passer devant nous et voir où ils vont. Ils s'arrêtent 50 mètres plus loin sur un petit muret, autour de nous pas un chat. Nuno veut les tester et leur parle en leur demandant une direction, les jeunes nous indiquent alors une petite ruelle étroite, forcément on ne les croit pas on ne veut pas s'engouffrer dans cette ruelle donc Carole reste en retrait et attend un passant pour confirmer la direction. , Etrangement c'est le type qui devait nous indiquer la direction et qui nous avait abandonné à la sortie du bus, qui passe devant la ruelle alors qu'il avait pris une autre direction !!! Il nous confirme qu'il faut passer par la ruelle puis redisparaît par magie aussi vite qu'il est arrivé. Nous décidons alors de nous aventurer dans la ruelle même si on ne le sent pas. Et là c'est le drame !

 

Après quelques mètres dans la ruelle de plus en plus étroite, nous voilà dans la gueule du loup : les trois types se jettent sur Nuno, deux le tiennent par derrière pendant qu'un essaye d'arracher son sac, cela se passe en une fraction de seconde et Nuno ne les sent pas tout de suite vu que son sac est déjà tellement lourd. Carole qui est restée quelques mètres en retrait commence à crier en voyant les jeunes s'attaquer à son bien aimé, elle accourt et saute sur l'un deux qui du coup lâche Nuno, le deuxième la pousse alors contre le mur et la fait tomber. Nuno se défait alors du 3ème jeune qui a tout de même eu le temps de lui arracher son portefeuille qui se trouvait dans la poche arrière de son jean. Carole hurle au secours sans succès, les jeunes voient que l'on va se débattre donc ils battent en retraite et s'enfuient en courant avec le portefeuille de Nuno. Celui-ci pose alors son sac à terre, et court jusqu'à Carole pour vérifier son état : elle saigne du bras mais n'a apparemment rien de cassé. Des voitures passent mais font mine de ne rien voir. Des voisins commencent à venir aux fenêtres sans trop se presser, Nuno confie alors les sacs à Carole et inconscient il file comme une fusée à la trace des petits voyous : il lui faut à tout prix récupérer son passeport rangé dans le portefeuille car dans quelques jours ils ont un vol pour l'île de Pâques.. Les 3 jeunes se séparent, et Nuno décide de suivre celui qui a le portefeuille. S'en suit une course folle de plusieurs minutes dans les petites ruelles escarpées qui montent et descendent le Cerro Cordillera. Nuno demande à des jeunes qui jouent au ballon dans la rue de faire un croche-pied au voleur, mais bien évidemment au lieu de ça les jeunes ouvrent grand le passage au voleur. A un moment Nuno est à quelques mètres de rattraper son agresseur, et lui crie élégamment «  Hijo de ****,  deja mi pasaporte y ya no te seguiré porque si te alcanzo, te juro que te mato ! ». Contre toute attente, le jeune homme qui commence à être soufflé, fouille le portefeuille tout en courant et balance le passeport. Nuno le récupère, et bien évidemment il continue de suivre le type. Nuno lui demande alors de lâcher également son carnet de vaccination, et assez comiquement le type s'exécute immédiatement tout en avançant aussi vite qu'il peut. Après avoir récupéré le carnet à terre, Nuno rattrape presque le jeune voyou, mais celui-ci s'enfonce dans des petites voies piétonnes, et à une intersection, les deux autres types ressurgissent armés de gros couteaux. Là Nuno sent que ça peut mal tourner et qu'il est allé trop loin…donc il fait demi-tour et utilise ses dernières forces pour remonter aussi vite que possible jusqu'à sa bien aimée qu'il a quitté depuis une bonne dizaine de minutes.

 

Sur le site de l'agression, un monsieur a rejoint Carole et tente de la rassurer. Mais celle-ci n'arrête pas de crier, elle veut partir à la recherche de Nuno, mais l'homme l'en dissuade et lui dit d'attendre à l'intersection de la rue. Un autre homme surgit à la fenêtre avec son portable et indique qu'il a prévenu la police. Après hésitation, Carole très méfiante accepte de suivre l'homme jusqu'à l'intersection. Elle ne peut pas porter les deux sacs, elle essaye donc de traîner celui de Nuno, le monsieur décide alors de le charger sur son dos mais Carole, méfiante, ne lâchera pas la lanière du sac, par peur que ce type soit également dans le coup…

Des minutes interminables s'écoulent, Nuno ne revient pas, Carole s'inquiète, elle a peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. Chaque seconde qui passe paraît un enfer. Puis soudain, Nuno réapparaît exténué, mais sain et sauf et avec son passeport ! Carole est soulagée, et Nuno est rassuré de la retrouver, ils se prennent dans les bras et éclatent en sanglots.

Quelques instants plus tard, la police arrive et nous fait monter à l'arrière de leur fourgonnette pour partir à la recherche des malfaiteurs. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin, à cette heure-ci ils sont déjà loin ou bien cachés. Après quelques rondes en vain, on rentre au commissariat pour déposer plainte et on explique aux policiers qu'on était censé dormir chez Rodrigo Gonzalez, le couchsurfeur qui devait nous héberger. Paranos, on se demande si Rodrigo n'était pas l'auteur du guet-apens. Ce dernier est donc convoqué par la police, et quelques minutes plus tard il arrive au commissariat avec son père. Il a l'air sympathique, et semble réellement désolé par ce qui est arrivé. Mais ni nous ni la police ne le sentons pas très sincère. Lors de son interrogatoire il se contredit à plusieurs reprises et semble très paniqué…



27/04/2010
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