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The death road

Mercredi 29 décembre 2009 : tour à vélo sur la route de la mort

Contrairement à hier, le guide est à l’heure, et même un peu en avance :  il  frappe à la porte de notre chambre à 6h55. Il nous dépose dans un petit restaurant italien  où nous prenons notre petit déjeuner. Un petit jus nature pressé, pains, café au lait ou chocolat, nous sont servis. Nous dégustons avec plaisir ce petit déjeuner. Carole a quand même un peu de mal à manger, très peu d’appétit et mal au ventre : elle stresse de faire la descente de 4 heures à vélo sur la route de la mort, 60 km de pure descente sur la route la plus dangereuse du monde.

Le guide revient avec deux jeunes filles venant prendre le petit déjeuner. Une fois rassasiés, nous retournons dans le car et partons dans un hôtel chercher deux autres téméraires : deux belges, un père et son fils de 16 ans.

 

Au bout d’une bonne heure de route, le minibus s’arrête. On nous fournit un équipement vestimentaire (pantalon et kway de protection, casque)  et le vélo pour cette fameuse descente.  La tenue est ridicule mais aura, on l’espère, le don de nous protéger en cas de besoin. Nous montons en selle, faisons une photo de groupe et c’est parti pour la descente folle ! youhouuuu

 

La première heure de descente se fait sur de la route asphaltée, Carole et Nuno sont dans le peloton de tête. Après quelques kilomètres on prend confiance car la route est bonne et sèche. On descend alors à toute vitesse. Nuno essaiera de doubler Carole sans succès : une fois sur le vélo le stress a laissé place à l’adrénaline et elle savoure la descente infernale à toute allure. Nous nous arrêtons avec le guide pour attendre le reste du groupe. Il y a un problème : les autres tardent à venir, il y a du avoir un souci. En effet : une des filles est tombée, elle n’a pas contrôlé son vélo et n’a pas réussi à faire le virage. Plus de peur que de mal : elle s’est arrêtée juste avant le ravin. Résultat : elle s’est foulé la cheville et s’en sort avec quelques égratignures mais une peur bleue, du coup elle fera le reste de la descente confortablement installée dans le minibus de l’agence.

Notre groupe repart, avec un cycliste en moins. Par sécurité, le guide reste devant tandis que le minibus suit de près le dernier biker. Plus bas, nous devons descendre du vélo pour passer un passage de contrôle policier anti narcotique. Nous en profitons pour faire notre première pause snack : une petite bouteille d’eau et une barre énergétique au chocolat.

Nous reprenons la route.  Nous arrivons devant un tunnel étroit et obscur : le traverser à vélo serait trop dangereux, nous prenons alors un chemin en cailloux qui longe le tunnel au bord du ravin, tandis que le minibus traverse le tunnel. A cet instant, Carole apprécie moins l’aventure car le chemin est en très mauvais état et le vélo n’arrête pas de sauter. Elle adore la vitesse mais si on ajoute un autre danger, elle stress à nouveau. Ce petit chemin passé, elle est soulagée.

 

A partir de là, les choses se corsent : on entame la deuxième partie de la descente.  3 heures de route en terre et cailloux nous attendent. Aie aie aie Carole le sent moins : la conduite devient plus sportive, les pneus, les freins et les suspensions sont soumis à rudes épreuves. Au bout de deux heures, on a une nouvelle pause snack : madeleine, coca et yaourt aux fruits à boire.

 

Hop on repart Nuno veut prendre carole en photo tout en roulant : Carole est du côté du bord, Nuno plûtot sur le bord du ravin ; Carole n’est pas du tout rassurée et vérifie ou roule Nuno plutôt que regarder devant soi, résultat la roue de devant du vélo de carole entre dans le fossé et elle tombe par terre .Plus de peur que de mal, le chauffeur du minibus regonfle les roues de Carole et nous demande d’aller moins vite.  On repart, mais du coup Carole reprend son vélo tétanisée et n’arrête pas de stresser et de freiner tout le temps.  Au bout de 20 minutes, on rejoint le groupe qui nous attend plus bas. C’est parfait pour carole, cela lui permet de reprendre le dessus et de se calmer un peu. Et hop c’est reparti pour de pure la descente sans stress, même si ce chemin en terre et cailloux n’est pas à son gout ! Le guide nous fait des photos, on passe sous des cascades, et on traverse une rivière à fond sur nos vélos. Manque de chance pour Nuno : son vélo déraille en plein milieu de la rivière, du coup il finit avec les pieds dans l’eau en train de pousser son vélo !

 

Le dernier tronçon est un régal : sprint final sur une descente monstrueuse avec des bosses, Nuno et le guide lâchent le groupe et descendent comme des fous, ils doublent deux autres jeunes qui faisaient la course. A l’arrivée, une grosse bosse nous fait littéralement décoller. Quelques instants plus tard, Carole déboule à fond la caisse et se rue sur les freins avant la bosse. Ouufff nous voilà arrivés à Coroico, sains et saufs. We did it !!!!

 

 

On fait une pause pour boire tous ensemble un verre de la victoire puis on monte dans le minibus pour rejoindre le restaurant pour le déjeuner inclus dans le tour. On nous fournit serviette et shampoing pour prendre une douche. On déguste un agréable buffet, on se fait plaisir du coup on n’a même pas le temps de profiter de la piscine car la pause déjeuner n’est que d’une heure. Nous repartons, le ventre plein, pour 4 heures de route. Rassurez-vous on ne refait pas la route de la mort à l’envers, on emprunte la nouvelle route qui a justement été construite pour éviter les passages par la route de la mort, où les camions avaient du mal à se croiser ou à faire les virages et finissaient souvent dans le ravin comme en témoignent les nombreuses épaves que l’on a pu apercevoir en contrebas.

 

On nous dépose à l’agence vers 19H pour avoir le CD des photos et le t-shirt certifiant que nous avons survécu à la descente à vélo de la route de la mort. Carole est déçue, ils nous avaient promis qu’ils recevraient des nouveaux T-Shirt aujourd’hui, mais non…du coup il ne reste plus de taille S, il n’il y a qu’un seul M et des L ou XL. Ils doivent recevoir des petites tailles demain, mais nous ne pouvons pas revenir car notre vol le lendemain est à 10 heures. Les autres filles du groupe, sympathiques, laissent carole repartir avec le M, vu qu’elles restent sur La Paz elles repasseront demain chercher le leur. Ça va le M ne taille pas trop grand mais le S aurait été mieux !

On rentre à l’hotel exténués pour préparer encore une fois nos sac dodo pour de nouvelles aventures, Chili nous voilà !!!!



27/04/2010
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