les 7 nouvelles merveilles du monde

Arrivée au Pérou

Lundi 9 novembre 2009

On arrive enfin à Lima à 5h du matin après une nuit passée dans l’avion.

On se renseigne à l’office de tourisme située à l’aéroport pour voir le plan de la région puis savoir commet se rendre au centre-ville en transport en commun. On nous dit que c’ est bien trop compliqué et dangereux pour nous étrangers, et qu’il est nécessaire de prendre un taxi . Toutefois, les taxis officiels de l’aéroport sont hyper chers : 45 soles. Ils justifient le prient en vous garantissant une parfaite sécurité à travers le système de prépayé. Vous payez directement à un comptoir dans l’aéroport, qui se chargera de rémunérer le taxi. Celui-ci est enregistré et doit rendre compte dès qu’il vous a déposé, ce qui évite ainsi les faux taxis ou les taxis corrompus (monnaie courante au Pérou) qui touchent une commission pour passer  par des endroits dangereux propices aux « asaltos », très très fréquents sur Lima.

Certes on veut prendre un taxi officiel pour éviter ces péripéties déplaisantes, mais 45 soles pour une demie-heure de trajet c’est du vol par ici. On décide alors de prendre un taxi à l’extérieur de  l’aéroport, comme Goyo ( l’allemand rencontré au Mexique) nous l’avait conseillé, afin d’obtenir le prix demandé aux locaux.

(Astuce pour ceux qui arrivent à l’aéroport de Lima et sécurité en Taxi : sortir du Terminal International avant de prendre un Taxi, pour bénéficier du prix local. Pas évident de distinguer les faux taxis des vrais. En général les vrais ont plusieurs pancartes, un numéro de série écrit sur les portières en noir sur un fond jaune, et le chauffeur a toujours sa carte de chauffeur accrochée autour du cou…mais parfois les faux aussi !!!donc le mieux c’est de prendre ostensiblement avec son portable une photo du numéro du taxi, du chauffeur et de sa carte en lui expliquant que c’est pour envoyer à un proche pour raison de sécurité à cause des nombreux asaltos dans les ffaux tacis. Cette manœuvre suffit en général à dissuader les faux chauffeurs de vous conduire dans la gueule du loup, ses amis bandits qui vous attendent pour vous dépouiller…).

On négocie avec un vieux chauffeur de taxi qui vient de déposer des touristes, à 15 soles au lieu des 20 soles demandés. Hésitants, on espère que c’est un vrai taxi, on rentre  alors dans sa vielle voiture qui fonctionne au gaz ; et nous voilà partis pour le centre de Lima…hé bien non ! A peine rentrés dans la voiture, on est arrêté par la police. Ca commence bien. Il s’avère que les taxis n’ont pas le droit de prendre des clients à cet endroit qui ne sert qu’à déposer les passagers. Pour prendre de nouveaux clients ils doivent faire la queue de l’autre côté. Forcément la queue était d’une trentaine de taxis et il n’y avait pas beaucoup de touristes, le vieil homme a forcément été tenté… Le jeune policier contrôle  les papiers du taxi, lui rappelle lès règles et lui indique le montant de l’amende, soit 200 soles. Le pauvre vieux monsieur supplie le policier de ne pas lui coller d’amende, il jure que c’est la première fois qu’il fait sa de sa longue carrière et promet de ne jamais recommencer. Sincère ou bon comédien, le vieil homme réussit à convaincre le gentil policier qui lui rend finalement ses papiers et l’invite à ne plus recommencer. Oufff…pas de prune pour le vieux monsieur et finalement le bon côté des choses c’est que nous voilà rassurés : tous ses papiers étaient en règle, il s’agit donc bien d’un vrai taxi.

Après cette bonne entrée en matière, on quitte enfin l’aéroport. On veut d’abord aller voir les compagnies de bus pour Huaraz, au Nord, pour se renseigner sur les horaires et tarif. On verra sur place si on part directement sur Huaraz ou si on reste un jour sur Lima. Pendant le trajet on discute avec notre sympathique chauffeur qui nous dit d’être très vigilents sur Lima…ça rassure. Lui il n’y est venu que pour y travailler depuis 5/6 ans pour compléter sa petite retraite de chauffeur de grands bus. Nous arrivons dans la rue où se trouvent quasiment tous les terminaux de bus.

La compagnie Movil Tour a un bus pour Huaraz dans 20 minutes pour 30 soles chacun. On décide donc  de le prendre. C'est plus simple : on n’a alors pas besoin de chercher un endroit sécurisé où on pourrait poser nos affaires pour visiter Lima avant de prendre le bus de nuit qui est deux fois plus cher. Puis ce petit tour en taxi nous a offert un petit « sightseing » de Lima et ce n’est vraiment pas très attractif. La ville n’inspire pas confiance. Lima est sombre, sale et polluée. C’est pire que ce qu’on a pu en lire.

Nous sommes si fatigués de notre voyage en avion que nous dormons dans le bus presque pendant tout le trajet, soit  8h. Pendant nos moments d’éveil nous profitons tout de même des paysages magnifiques.

Nous arrivons à Huaraz. Le terminal de bus offrant le wifi on en profite pour chercher un hostal pas cher sur Huaraz. On contacte Slim, un jeune couch surfeur de Huaraz qui avait proposé de nous héberger. Il est guide professionnel dans la région et sait parler de nombreuses langues, dont le Portugais. Malheureusement il n’est pas connecté et parti en trek pour plusieurs jours il ne nous répondra qu’une fois que nous sommes partis de Huaraz. Nous n’aurons donc pas la chance de le rencontrer. Un rabatteur, appelé Tigre, nous propose un hostal à un prix bien plus intéressant que ceux listés dans le guide du Routard. Il s’agit du Tambo Hostal, nous checkons sur internet et il s’avère qu’il a de très bons commentaires de nombreux voyageurs. On décide donc de suivre Tigre en direction du Tambo Hostal. Les chambres sont assez spacieuses et pas trop sales, tout comme la salle de bains commune qui offre l’eau chaude 24h/24 ( un luxe par ici). Nous négocions la chambre double à 17 soles la nuit au lieu de 20 puis nous installons dans C'est un hostal simple mais l’employée est sympathique. Il y a eau chaude, cuisine, feuilles de coca à disposition pour faire son maté, et internet gratuit à l’extérieur de la cuisine sur un vieux PC mais qui ne rame pas trop.

Après avoir posé nos affaires, on se ballade dans la ville en quête d’ infos sur les trecks.  On passe notamment à la police touristique signaler notre présence et notre volonté de faire le treck par nous même sans agence. Deux jeunes filles en uniforme nous reçoivent et nous disent que c’est totalement faisable par soi-même et pas dangereux. On demande alors s’il faut laisser nos données d’identification et coordonnées de personne à prévenir en cas de besoin, mais on nous dira que ce n’est pas nécessaire…bref, soit elles ont la flemme de travailler soit elles sont bien confiantes. On fait ensuite des courses pour les petits déjeuner des jours suivants vu qu’il n’est pas inclus au Tambo Hostal. La nuit tombe, il fait froid, on s’achète gants et bonnets aux couleurs locales puis on se dirige vers un petit restaurant local que nous avions détecté, proposant un menu dîner à 3 soles par personne. Mince, il est trop tard, il est plus de 21heures et ici, en général, les locaux mangent tôt, entre 18h30 et 20 heures. On se rabat alors sur une « polleria » », un restaurant ne faisant que du poulet grillé, pour 5 soles chacun. Ce n’est pas mauvais, mais ça ne vaut pas un bon « churrasco a portuguesa »…



26/11/2009
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